Nous avons regardé le film T’en fais pas, je suis là, réalisé par Pierre Isoard.
Ce film raconte l’histoire d’un père célibataire, allant à la rencontre de son fils autiste. Suite au décès de la mère de celui-ci, le père se voit forcé de s’occuper de son fils tout en jonglant avec son travail. Au début, il voit ça comme une « corvée » et ne maîtrise pas trop la situation. Avec le temps, il apprend à connaître son fils et prend goût à cette vie et privilégie finalement l’éducation de son fils à son travail.
Naïlys :
“Le film était très touchant, j’ai beaucoup aimé la façon dont le père et le fils se rapprochaient. Je trouve que c’est très bien joué, on sent parfois la tension du côté du père ainsi que l’incompréhension du côté du fils. Le moment où le père se confie à son fils et où celui -ci lui montre son amour en posant sa tête sur son épaule est très touchant. Néanmoins, je n’ai pas trouvé pertinente la relation entre le père et l’éducatrice de Gabriel. J’ai même trouvé cela assez déplacé que le père décide d’entamer une relation amoureuse avec l’employée de son ex femme défunte.
Selon moi, ça va à la limite de l’irrespect. Puis cette relation n’était pas vraiment nécessaire au bon déroulement des choses. Cela n’avait pas vraiment de rapport avec le scénario du film, en bref, on aurait pu s’en passer.
Outre ça, le film était très réaliste. J’ai beaucoup aimé le moment où l’éducatrice force un peu le père. Il doit prendre ses responsabilités en amenant Gabriel au travail de Jonathan. Le fait de se voir imposé la présence de son fils à permis à celui-ci d’en savoir beaucoup plus sur l’autisme.
À comprendre ce que vivait son ex femme au quotidien. J’ai également trouvé assez réalistes les crises de l’enfant car elle me rappelait beaucoup celles que je faisais au même âge (avec quelques différences quand même car on a pas forcément la même éducation). Les acteurs sont très doués. J’ai trouvé la représentation de l’autisme assez caricaturale par moments, mais dans l’ensemble c’est réussi.”
Marguerite :
“le film m’a beaucoup plu. Il apporte de l’espoir et montre que n’importe qui peut progresser et changer sa façon de voir les choses. On peut le voir à travers l’évolution du personnage du père. Au début, se sent un peu dépassé par les évènements et qui prend finalement la situation en main.”
Léa :
“J’ai bien aimé que ça commence par du négatif et que tout au long du film on voit les étape pour aller mieux. Le film est assez réaliste est il n’est pas une caricature de l’autisme. Il permet de voir le quotidien d’un parent et que tout le monde peut changer évoluer et s’adapter.”