“L’espèce humaine tire son potentiel évolutif de la neuro-diversité des individus qui la composent ; qu’ils soient neuro-atypiques ou pas. Alors que d’aucun s’alarme d’une biodiversité en danger, la menace qui pèse sur celle de l’être humain pourrait être sous-estimée. Une erreur consisterait à se contenter de créer des groupes de représentants, défenseurs de tel ou tel profil particulier. Cette stratégie valide l’existence de pseudo-catégories d’individus, faussement considérés comme identiques. Cette vision de la neuro-atypicité serait réductrice : 2 personnes Aspergers sont bien heureusement aussi singulières que 2 personnes « lambda ». 

Elle pourrait également se montrer dangereuse si elles venaient à valider implicitement le modèle d’une société à venir, compartimentée, sectorisée, clivée. La préservation de la neuro-diversité passe par un accompagnement des personnes neuro-atypiques via une inclusion sociale la plus optimale possible. Elle passe par la prise en compte des particularités de tous, par leur acceptation, par leur préservation et par l’adaptation de nos modèles sociétaux. Ainsi un handicap peut-il céder place aux compétences qui en constituent la contrepartie. 

L’estime de soi est bien souvent le carburant qui fait le plus défaut à la personne neuro-atypique qui se croit « non conforme à la norme ». Ludosens se montre pionnière dans l’accompagnement de garçons et de filles qui présentent ces particularités. Par la mise en place de solutions inclusives pour les jeunes qui se distinguent du standard habituellement admis, Ludosens œuvre pour la santé de notre société : il est grand temps de profiter de l’apport des précieuses diversités pour nos générations futures ! »

Docteur Esfandi, Psychiatre