Après avoir commencé les interventions avec les enfants en novembre, le 7 décembre, nous avons commencé la deuxième phase de sensibilisation.
Comme nous nous étions déjà présentés, cette fois-ci, nous avons présenté notre travail, c’est-à-dire l’affiche et le livre jeunesse. Le but était de montrer les étapes successives du projet et de leur montrer comment nous étions arrivés au dessin final. Nous avons commencé par parler de notre intérêt pour l’illustration : André a raconté comment il avait fait son premier vrai dessin à seize ans et qu’il aime particulièrement dessiner des personnages en action. Il s’inspire de dessins animés, de bandes dessinées, ou d’images trouvées sur Internet.
Quant à Salomé, elle a expliqué comment le dessin était son principal moyen de communiquer, ainsi que les différents styles qu’elle essaie. Charlotte a dit comment elle s’était mise à dessiner pour se prouver à elle-même qu’elle pouvait progresser dans une discipline qui était difficile pour elle.
Pour l’affiche, nous avons montré aux enfants les différents dessins préparatoires que nous avions faits pour tenter d’illustrer les huit superpouvoirs de l’affiche. Puis les dessins finaux, en leur expliquant quels avaient été les éléments qui avaient été retenus pour le résultat final. Pour ce faire, nous avons emporté de grands panneaux où nous avions disposé les différentes sortes d’illustrations.
Chacun a expliqué ses dessins en leur expliquant comment nous avons voulu illustrer les concepts :
- De forte empathie,
- De perfectionnisme,
- De la franchise,
- De l’imagination,
- De la pensée en arborescence,
- Du sens du détail,
- De l’hypersensibilité émotionnelle,
- Et de l’intuition.
Nous avons ensuite parlé du livre jeunesse, et nous avons commencé par leur montrer notre chemin de fer. Le chemin de fer est un croquis rapide de toutes les pages du livre jeunesse, qui permet de réfléchir à la composition du dessin : quels sont les éléments du texte à illustrer, et comment les assembler ? Voilà un exemple :
Éléments composant la double-page de la sirène et de Mélanie
Ensuite, une fois que les éléments sont choisis, il faut les illustrer un à un, ensuite les assembler numériquement pour faire l’image complète.
Lors de ces sensibilisations, nous avons retrouvé les enfants que nous avions rencontrés en novembre. Le contact était donc plus chaleureux et c’est avec grand plaisir que nous avons présenté notre travail. Les enfants étaient attentifs et admiratifs de notre travail, et les dessins ont beaucoup plu. Comme la plupart d’entre eux dessinent, ils étaient intéressés par le sujet et ont posé beaucoup de questions, les conversations étaient ainsi animées.
Cela a permis de briser certains préjugés et de montrer avec des éléments concrets ce que les personnes avec autisme peuvent faire. Cette phase s’est donc révélée particulièrement agréable.
André, Charlotte et Salomé